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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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28 février 2007

Un peu de vocabulaire ?

Par Maritxu

Je lis en ce moment sur pas mal de sites des gens qui se plaignent que le vocabulaire est de plus en plus limité, que les gens connaissent sur le bout des doigts les membres de la StarAc et ne connaissent pas Tolstoï, etc…
Tout ce ci est un peu vrai, mais il y a un juste milieu : je n’ai JAMAIS regardé la StarAC, mais je n’ai JAMAIS non plus ouvert un livre de Tolstoï. Mais je sais que les deux existent.

Pour le coup du vocabulaire, c’est vrai que c’est un peu dommage, on a une langue tellement riche, avec tellement de mots pour tout exprimer. Moi j’adore me prendre la tête sur un mot, savoir lequel est le plus juste.

Pas plus tard qu’il y a deux jours, avec mon Belge, on s’est disputés sur l’emploi de « regret » par rapport à « remords », à propos d’une phrase que je venais de lire : « il vaut mieux avoir des remords que des regrets ». Et je suis d’accord avec cette phrase. C’est l’occasion d’ouvrir un peu son dictionnaire ! (pour l’anecdote, c’est moi qui ai gagné (pour une fois)).

Et ça m’a rappelé une autre péripétie de ma vie palpitante, il y a bien longtemps…

.

Campons le décor : je suis au lycée, en première, dans le train. Comme tout élève qui prépare le bac français, j’ai une liste impressionnante de bouquins à avaler et je profite de mes trajets en train pour le faire. En ce moment, je suis sur l’Education sentimentale de Flaubert.
En face de moi il y a une fille, un plus âgée que moi, qui regarde le paysage. Par curiosité, elle essaye de regarder le titre de mon bouquin (qui ne l’a jamais fait ?). Comme je ne suis pas peu fière de lire un classique, j’incline mon livre pour qu’elle puisse voir.
A la station suivante, deux racailles montent.(la suite est à lire avec l’accent de la banlieue de Trappes-la Verrière pour ceux qui connaissent)

- Allez z’y va on va embêter les d’moizelles !

Et zutre, c’est pour nous. Les deux boulets se collent à nous et le type qui m’a choisi regarde mon bouquin :

- Oh la d’moizelle elle est cultivée ! Elle lit ! Et elle lit quoi ? Ho l’aut’ ! L’éducation nationale !

La fille et moi on se regarde et on éclate de rire. On arrive plus à s’arrêter. Les deux andouilles sont super surpris :

- Ouais z’y va elles se foutent de not’ gueule, z’y va, on s’tire.

On a ri comme des bossues pendant encore dix bonnes minutes, et puis on s’est souri. Et elle est partie à l’arrêt suivant, sans un mot.

.

J’ai adoré cette complicité littéraire muette, même des années après.

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26 février 2007

Et puisque vous êtes sages...

... Je vais vous faire part de ma dernière révélation en date.

Vous voyez cette image, là?

ils_roulent___gauche__ces_cons

C'est une photo d'une route irlandaise... où je pars probablement d'ici quelques mois.

Je pensais que, fort d'un sentiment assez fort d'indépendance par rapport à la Grande-Bretagne, ils auraient éradiqué quelques fâcheuses habitudes des grands bretons, au profit d'une tradition pour le moins irlandaise...

Et bein non! Ils roulent aussi à gauche, ces cons!

26 février 2007

Bobby

BobbyJe vous avais dit: aujourd'hui je vous raconte la fin de Bobby. (comment ça je l'ai déjà fait hier?? Ah ouais... merde!)

Bobby, c'est donc l'histoire du jour où Robert F. Kennedy a été assassiné: le 5 juin 1968 (l'article d'Allociné dit que ça s'est passé à minuit... du coup, c'est le 5 ou 6 juin? Le mystère reste entier). Le lieu de l'action: l'hôtel où il a été assassiné, l'hôtel Ambassador à L.A. Le film est en fait une sorte de mosaïque d'histoires que différents personnages vivent dans l'hôtel, pendant cette journée, qui n'avait rien de tragique jusqu'à minuit. Le couple de jeunes mariés, la standardiste, le cuisinier, le directeur, des clients...

Ce film était vraiment bien. D'abord, parce que, contrairement à l'Ami Allemand d'hier, les images d'époque sont parfaitement intégrées à la fiction, en tout cas, c'est mon avis et je le partage.
Ensuite, parce que ça n'est pas un film à propos de "regardez ce que l'Amérique aurait pu devenir si un abruti n'avait assassiné ce saint de Bobby'... C'est un film à propos de l'espoir qu'il y avait dans ces années de transition entre une période réactionnaire et une période qui allait peut-être changer bien des choses dans un ordre établi depuis bien longtemps. Bobby n'était probablement pas un saint, et si, oui, il paraissait bien sympathique, ce jeune homme, c'est aussi et surtout parce qu'il était en campagne électorale. Quel individu serait assez stupide pour ne pas se montrer charmant alors qu'il recherche des votes?
Et puis, il y a le casting. Rien que pour le plaisir, je vous fais la liste: Anthony Hopkins, D
emi Moore, Sharon Stone, Elijah Wood, Harry Belafonte, Emilio Estevez (d'ailleurs réalisateur), Lyndsay Lohan, Laurence Fishburne, William H Macy, Helen Hunt, Christian Slater, Ashton Kutcher. Si ça, ça vous tente pas, je sais pas ce qu'il vous faut!

Donc, voilà, dans l'ensemble, un bon film, bien fait, pas démagogue, pas propagandiste démocrate (ce qui serait stupide, avec presque quarante ans de retard). Je vous dirai pas d'aller payer un ugc pour ça, mais si vous avez l'occasion, allez-y!

24 février 2007

Saint Valentin

En bonne célibattante, j'ai passé la Saint Valentin avec une copine, à médire des couples qui nous entouraient...

Mais, non, c'est pas vrai... On est vite rentrées dans un cinéma (tiens, c'est marrant, y en avait un juste en face de nous! La vie est bien faite tout de même...^^) pour éviter d'en croiser plus! ;-)

Nous sommes allées voir, ma blonde et moi, The Good German, avec George Clooney, Cate Blanchett, et Tobey Maguire. Une sombre histoire (en noir et blanc) qui se déroule près de Postdam après 1945. Pour ceux dont les cours d'histoire commenceraient à remonter un peu trop loin, la conférence de Postdam en juillet 1945, c'était le moment où les Alliés ont réclamé leur part du gâteau après la guerre: division et désarmement de l'Allemagne, par exemple. (Et pour l'anecdote, la conférence de Yalta, c'était en février de la même année... mais là, je fais surtout appel à ceux qui auraient passé leur bac avec Fluide Glacial...)

Donc, voilà, "L'ami Allemand", comme gentiment traduit sur le côté de l'affiche.... mais bon, voilà, c'est pas top. Y a alternation (oui, je sais que ça n'existe pas, mais j'ai la flemme de trouver le bon mot) entre images d'époque et du film; parfois la transition se fait bien, mais le plus souvent, c'est désagréable. L'histoire est confuse, très confuse, trop confuse. Au final, on sait plus très bien pourquoi les héros se battent, et déjà qu'on le savait pas au début, ça n'aide pas. Je crois qu'il y a une histoire d'amour, de trahison, de scientifiques, d'après guerre, mais alors dans quel ordre...?!!
Donc au final, un film qui malheureusement ne mérite peut-être pas qu'on paye un ugc pour lui...

Demain, promis, je vous raconte Bobby. Parce que, celui-là, je l'ai bien aimé! (et attention, Xabi, je vais dire la fin: Robert Kennedy meurt. Désolée!!;-)

23 février 2007

Conversation

Un jour au bureau :

- Bonjour madame, je voudrais faire une étude de sol pour ma maison.
- Pas de problème, nous faisons.
- Ha ? Vous faisez ?

Ben j’ai éclaté de rire.

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15 février 2007

Anecdote médicale ou comment faire une phlébite en prenant de la Diane 35

Introduction : ce qui suit raconte une anecdote de ma vie en 1996 qui m’a assez marqué. Je conçois parfaitement que ça n’intéresse pas grand monde, mais je décide de le publier quand même, parce que j’ai moi-même cherché désespérément des jeunes filles ayant le même problème sans en trouver. Pendant des années. Alors, comme je ne suis ni la première ni la dernière, je voudrais raconter ce qui m’est arrivé pour que d’autres puissent y trouver un certain réconfort, ou me contacter par l’intermédiaire de ce blog. Voilà.  

La petite Maritxu est née avec des boutons. Sisi, promis, deux sur le front. Et l’obstétricien à dit à ma mère, dans un éclair de prescience : « cette petite, plus tard, elle aura des problèmes d’acné ».
Bien vu monsieur le docteur, je me serai bien passée de vos prédictions sur mon berceau. J’aurais préféré plus standard, une fée par exemple.

Donc oui, ado, je n’étais pas très jolie à regarder. Ma maman, cette sainte femme, ne voulant que mon bonheur, a décidé de faire quelque chose et de m’emmener chez un dermatologue pour solutionner ce problème boutonnesque. De fait, on en a vu plusieurs. Des qui me disaient que ça allait passer (haha  t’es jamais allé au collège avec ma gueule toi !), des qui me donnaient des produits qui ne marchent pas et d’autres qui me donnaient des produits qui me faisaient des boutons sous-cutanés tellement énormes que quand je racontais que je m’étais viandée dans l’escalier, on me CROYAIT. Donc, trois styles différents et autant de déceptions. Et les séances d’épluchage de points noirs sous la lampe en bonus.

Alors nous sommes allées voir une gynécologue, puisque de toutes façons il était temps, j’avais genre 15 ans. Et là, produit miracle : la pilule de régulation hormonale. Diane 35, pour ne pas balancer (ha bon, je l’ai fait ?). Super, plus d’acné, ou très peu. Au contrôle, 6 mois après, la gynéco décide que ça ne va pas assez vite et me prescrit un truc pour dessécher la peau : l’Androcur. Ca a l’air de fonctionner, je suis assez contente. Entre-temps je suis passée au lycée. Oui, parce que des aventures boutonnesques comme ça, ça ne se passe pas en 2 mois, hein, il a fallu que je me les traine quelques années mes furoncles. Bref.

Je suis en première, et un lundi de mars on entame l’endurance. Bon, je n’aime pas ça, mais je ne suis pas mauvaise : à chaque fois qu’il y a eu un cross d’organisé, je suis arrivée dans les 10 premières. Mais là, il se passe un truc bizarre. A la fin du premier tour, je ne sens plus mes poumons. Je halète comme une dingue qui n’a plus de souffle. Je refais un tour. Impossible. Zutre alors. Je m’arrête définitivement. La prof de sport, avec deux sous de jugeotte, voit bien que je ne joue pas la comédie (ça sert finalement de ne l’avoir jamais jouée) et me laisse tranquille jusqu’à la fin du cours, que je reprenne mon souffle. On suspecte une crise d’asthme. Mais je n’en ai jamais eu moi de l’asthme ! Ca peut se déclarer à 16 ans ? Le soir, super maman m’emmène chez le médecin pour vérifier. Ben non, pas d’asthme, ma capacité pulmonaire est énorme, je fais 50 (ml ? cl ? je sais  plus) de plus que la moyenne. Donc on ne sait pas. Tant pis, c’est passé, on verra lundi prochain.

Le jeudi soir, j’ai mal à l’aine. Je n’y prête pas trop attention, ce n’est pas vraiment gênant. Je prends un bon bain chaud et on en parle plus, ça va passer.

Le lendemain, ça n’est pas passé, ça a empiré. Je vais en cours, mais à midi, j’ai tellement mal à toute la jambe que je demande un cachet à l’infirmerie (où je n’avais jamais mis les pieds). Et à la première heure de cours de l’après-midi, je tâte ma jambe. Horreur. Elle est toute dure. Je relève mon fut’ : elle est violette. Bon, là il y a un petit souci. Je n’arrive presque plus à marcher, ce sont des copines qui me portent à l’infirmerie. L’infirmière est sceptique : « Ca ressemble à une phlébite, mais tu es trop jeune pour en faire une !» On appelle mon père, qui, par un miracle non encore résolu à ce jour, est allé travailler en voiture. Il peut donc venir me chercher et on fonce chez mon médecin traitant. Qui ne sait pas ce que je peux avoir. En attendant, je me marre, je suis mine de rien en train de sécher tout mon vendredi après-midi ! On va chez un spécialiste qui me dit, enfin :
-    Ben tu te payes une belle phlébite ma cocotte.
-   Et ça se soigne comment, on prend quoi comme médicaments ?
-    Non non, pas de médicament, tu vas tout de suite à l’hôpital, j’appelle le samu.
-    Ha ? Et pour combien de temps ?
-    On ne sait pas, on te met sous perf tout de suite, on verra comment tu réagis, mais au moins la semaine prochaine.
-     Ha mais c’est pas possible ! J’ai plein de contrôles la semaine prochaine moi !
-     Mais on ne te laisse pas le choix ma cocotte…
-     Heuuuu, au fait, c’est quoi une phlébite ?

Donc on va à l’hôpital, et là où mon père s’est rendu compte que c’était grave, c’est que lui a vu la camionnette des pompiers qui nous a suivie tout le trajet au cas où je mourrais en route. Moi je ne l’avais pas vue, j’étais en train de déconner avec les gars du samu, et de pester parce qu’ils avaient posé ma perfusion sur la main, ce qui n’est pas très pratique.

Ce qui s’est réellement passé, moi je ne l’ai su que très longtemps après, et mes parents, seulement 2 jours après, une fois que l’alerte a été passée. Le lundi, mon manque de souffle était une embolie pulmonaire. J’ai eu les poumons bouchés à 50%. Et j’ai failli mourir ce jour là. Le vendredi, quand la phlébite s’est déclarée, j’ai failli mourir. Et encore les 48 heures qui ont suivies, après le début de la perfusion d’héparine, le temps que ça fasse de l’effet. Qu’on ne m’ait rien dit, à moi, ok, je veux bien. Ca n’aurait rien changé. Mais à mes parents c’est dur. Ils étaient à courir dans tout l’hôpital, à demander pourquoi j’étais en réa alors que je n’avais pas été opérée, qu’est-ce que j’avais précisément etc. Moi je m’en foutais à la rigueur, je n’avais plus mal et ce qui m’arrivait était assez rigolo.
La thrombose que j’ai faite concerne les veines profondes : illiaque, poplité et fémorale. Sur 60 centimètres, de la cuisse au nombril à peu près. Il parait que je n’ai pas fait les choses à moitié. A l’heure actuelle (11ans après), une est encore complètement bouchée, une est semi bouchée et la troisième s’est reperméabilisée. Et on ne peut rien faire : le caillot est trop gros alors on ne peut pas le dissoudre, ce serait dangereux. Pas envie de mourir bêtement d’une rupture d’anévrisme après tout ça ! On ne peut pas enlever les veines bloquées non plus : elles sont trop profondes et il y a trop de linéaire intéressé.

J’ai passé des scintigraphies pour vérifier que l’embolie était totalement résorbée à l’hôpital, et au bout de la deuxième semaine d’hospitalisation, j’ai eu le droit de tenter de m’assoir. Et du coup, j’ai commencé à avoir mal. C’est un mal bizarre, ça ressemble un peu au syndrome des jambes lourdes, mais en cent fois pire, avec des milliers de petites aiguilles partout dans les jambes.

Je suis rentrée à la maison en ambulance (la classe, non ?) et j’ai passé encore un mois à me rééduquer tout doucement, en faisant des marches de plus en plus longues. Mon phlébologue était ravi : je n’avais pas d’œdème, ou très peu, pas de varice parce que je portais scrupuleusement la contention et comme je marchais régulièrement, j’ai même réussi à virer 5 cm de caillot. Wouhou ! En gros, dans mon histoire, j'ai eu toute la chance possible, mais après coup.

Les six premiers mois, j’étais sous coumadine, un anti vitamine K,  anti coagulant. Devinez ce que je n’avais pas le droit de manger ? Des épinards, des haricots verts, des choux de Bruxelles… Très très contraignant comme régime ! Le seul truc, c’est qu’il fallait contrôler souvent pour ajuster les doses, et j’avais des prises de sang toutes les semaines. Pas cool. Vers la fin, fallait vraiment chercher une veine potable tellement elles étaient trouées.

Juste pour l’anecdote, quelques années après, mon médecin m’a envoyée faire une cure thermale. Un échec sur toute la ligne. Je suis rentrée en ne voulant plus approcher un vieux à moins de 50 mètres. Ce genre de choses, c’est fait pour les vieux qui ne font rien de leurs journées. Moi j’étais à la fac, je prenais le bus/train/métro tous les jours, alors la marche j’aurais pu donner des leçons à n’importe qui. Et quand on est jeune, ça ne sert à rien d’autre qu’à te plomber tes vacances.

Le plus dur dans toute cette histoire, c’est de ne pas savoir pourquoi j’ai fait ça. On sait à cause de quoi (Diane 35 + Androcur) mais personne ne sait pourquoi. Dans l’état actuel des connaissances (dernier bilan hématologique complet fait en janvier 2006), je n’ai AUCUNE anomalie de la coagulation sanguine. Pas de déficit en protéine C ou S. Pas d’anomalie du facteur F, IV ou autre. Rien.
Donc, par mesure de prévention, quand je serai enceinte j’aurais des piqûres tous les jours. Je suis ravie.
En attendant, je porte des bas de contention comme les vieux, tous les jours. Je ne peux pas marcher sans. Mais on s’habitue en fait, maintenant, ça me fait bizarre de voir une fille les deux jambes nues, j’ai l’impression qu’il lui manque quelque chose !  

Mais ne croyez pas que je sois un cas unique. Dans la famille, on est une sacrée bande de déglingos. Un jour, Amaia vous parlera peut-être de son opération du cœur à 3 ans (ou de ce qu’elle s’en rappelle) et Xabi vous racontera comment il a réussi à se casser le sternum avec son menton. Sans toucher aux cervicales. C’est qu’on est forts dans la famille.

Pour preuve, notre médecin traitant ne veut plus nous voir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 février 2007

Oh ... my ... God!

Alors, là, j'en reviens pas.

J'ouvre le magazine que mes parents reçoivent toutes les semaines, je fais mon petit tour habituel aux pages peoples (bein, oui, désolée, j'ai gardé de prépa cette habitude de m'enquérir de nos chères vedettes... mais je vous rassure, je n'ai jamais acheté Closer, ou... ah c'est con, j'ai plus de noms en tête.), et qu'est ce que je vois???

Quelque chose qui me choque autant que la photo de l'article précédent, mais évidemment pour des raisons diférentes. Voilà la chose en question:

Dan_Radcliff

L'avez vous reconnu? Oui, non, vous êtes pas sûr, la photo est trop petite, on voit pas bien son visage...? Bon alors si je vous mets celle-là, vous le remettez, ce jeune homme?

Harry_Potter_actor_will_star_in_December_Boys_2

Non, non, vous en rêvez pas. Nous parlons bien de la même personne, Daniel Radcliff, Monsieur Harry Potter en personne, qui sera sur scène pour jouer Equus, une pièce qui, si j'en juge par la petite recherche que j'ai faite, se joue dans la tenue la plus proche possible de celle d'Adam. A moins que ça ne soit que pour les photos de promotion, mais je trouverais ça un peu trop.

J'avoue, il n'est tout de même pas très épais, mais... depuis quand ça grandit, les petits garçons?

6 février 2007

Ca fait plaisir

J'aime mon manteau rouge.

J'ai l'impression de colorer le métro parisien, tout gris d'habitude... parce que, attention, il flashe, mon manteau rouge! Quand je dis "vif", je le pense!

Sinon... je crois que la touche "m" de mon clavier commence à me lacher... Elle répond de moins en moins à ma demande... Peut-être c'est à force de trop parler de ... moi, moi, moi, moi, moi, moi....?? (en même temps, c'est ça d'avoir un blog...)

Et sur le site de le blog de la rédac d'Allociné, j'ai trouvé cette photo de Jim Carrey (qui sans ma relecture serait resté Ji Carrey), qui m'a ... choquée. Dieu soit loué, que nous sommes loin d'Ace Ventura! (désolée pour les fans, j'ai jamais vraiment pu rester plus de 10 minutes devant ce film... mais j'aime bien The Mask, en revanche!) C'est tiré de son prochain film, Le nombre 23, un petit thriller, pour changer le petit Jim...

jim

Ca vous choque pas? Moi ça me choque... Pas forcément en mal, mais ça me choque...!!

2 février 2007

*expression de joie intense ne pouvant se traduire par aucun mot*

Le septième tome d'Harry Potter sortira -in English, of course- le 21 juillet 2007.

Oui, oui, 2007, comme cette année, et pas 2027.

Oui, oui le septième, comme le dernier des tous, le der des ders.

Alors moi je vous préviens: entre le 21 juillet et le 23 juillet, ce n'est pas la peine d'essayer de me contacter, je lirai. Non stop. Les bassesses matérielles de la vie ne m'atteindront plus pendant quelques jours... Enfin, les dates que je vous donne sont approximatives, cela va sans dire. Il est plutôt probable que je le finisse en moins de trois jours. Quelque soit sa taille.

J'ai hâte d'y être, les enfants...!

(en plus aujourd'hui, je me suis achetée mon... super manteau rouge que je cherche depuis des lustres. Il est rouge vif [vif d'or], il est trois-quart s [voie neuf trois-quarts], il est beau [heu... pas d'exemples... ah si! Olivier Dubois ,dans les films! hihihi!])

(et pour ceux qui ne voudraient aucun spoiler concernant l'histoire, je vous conseille de ne pas lire les commentaires qui suivent)

2 février 2007

Un peu de politique

Par Maritxu

Pour être dans le vent, de nos jours, il faut parler politique. Je suis dans le vent, alors il n’y a pas de raisons.

Je vais être honnête, la politique, c’est pas trop mon truc. Il y a quelques années, ça ne m’intéressait même pas du tout.
Mon belge, lui, s’intéresse, et du coup, je suis bien obligée de m’y mettre aussi, pour qu’on puisse en discuter.
J’ai toujours voté à TOUTES les élections, même quand il a fallu faire une procuration parce que je n’habitais plus chez mes parents et que ma demande de changement de domicile avait été faite 3 jours trop tard pour être prise en compte par la mairie (imbéciles de bureaucrates).
D’ailleurs, vous saviez que pour obtenir une procuration il faut aller au commissariat ? Oui, évidemment, vous le saviez, ça coule tellement de source. Alors que moi je me suis présentée connement bêtement à la mairie, on se demande bien pourquoi, hein ?

Donc la politique, ça me passe assez haut au dessus.
Mais il y a des fois, faut pas abuser non plus. Faut pas nous prendre pour des abrutis.

Cette campagne électorale, déjà, elle me fait rire, entre ses lapsus et ses coups bas, moi je ne vois pas en quoi elle est fondamentalement différente de celle de 2002. Qui s’intéresse au scooter du fils de Sarkozy ou au fait que les Hollande payent l’impôt sur la fortune ? Cela va-t-il nuire à leur capacité à nous gouverner ? Les Dacrew (excellent blog) ont fait un article assez réaliste sur l’hérésie de la démocratie participative. Et ce matin, paf, on en a la preuve. Ségolène veut instaurer des allocations autonomies, le droit à tous les jeunes à un prêt à taux zéro, une carte santé jeune pour des consultations médicales gratuites, une contraception gratuite pour les filles jusqu’à 25 ans, et un remaniement de la carte scolaire, qui est la seule proposition à laquelle elle n’ait pas accolé le mot gratuit.
Et ça, ce ne sont que ses premières propositions, et elles ne sont que pour les jeunes. Si ça continue comme ça, avec des gratuits dans chaque discours, distribution d’allocations à la volée, appartements donnés en meetings et jobs-35h-bien payés-rien à faire, moi je vous le dit, la classe. C’est sûr qu’avec un programme comme ça, moi, je vote tout de suite pour elle, la Ségolène.

Il est de combien le déficit de la France déjà ?

36 milliards d’euros ?

Une broutille ?

Moi dans cette campagne, j’aimerai un peu moins de promesses et un peu plus de « comment va-t-on concrétiser tout ça ?».

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